Dans un discours empreint d'appel à l'unité nationale, le chef de l'État à l'occasion de son adresse à la nation ce mardi 31 décembre 2024, a exhorté les Guinéens notamment les acteurs politiques à préserver la cohésion sociale et à privilégier les intérêts supérieurs du pays. Après une période marquée par des troubles politiques et des atteintes à l'ordre public, le CNRD justifie la suspension temporaire des activités politiques pour restaurer l'autorité de l'État. Ce pendant, la reprise annoncée pour 2025 devra se faire dans un cadre strict respectant l'ordre public, l'unité nationale et les règles démocratiques.
« j'invite les acteurs politiques en particulier, de regarder d'abord la Guinée, de préserver les intérêts supérieurs du peuple de Guinée dans leurs combats politiques. Ensemble, veillons à ce que les différentes consultations électorales se déroulent dans des conditions optimales, en toute paix et en toute sérénité, pour montrer au monde l'image d'une Guinée innée et résolue à bâtir son avenir dans la stabilité et la démocratie, que chacun s'engage à préserver cet esprit de cohésion nationale, car à travers notre unité que nous pourrons franchir les étapes de notre développement. Et hissé notre pays au rang des grandes nations, notre pays a longtemps été marqué par des drames liés aux manifestations politiques. L'autorité de l'État était fréquemment bafouée, l'ordre public troublé et la libre circulation des biens et des personnes compromises »,déclare le chef de l'Etat avant d'annoncer que la reprise des activités politiques se feront dans un cadre strictement logique.
« Cette situation a conduit le CNRD à prendre ses responsabilités et à circonscrire temporairement les activités politiques sur tout le territoire national, après une période d'observation et après concertation de nos concitoyens. La reprise totale des activités politiques sera effective dès l'année 2025. Cette reprise devra se faire désormais dans le respect de l'État, des pouvoirs publics, des dispositions sécuritaires et de l'ordre public, et suivant les règles qui résistent à l'exercice des activités politiques. L'État, en toutes circonstances, n'hésitera pas à prendre ses responsabilités en cas de trouble à l'ordre public, de menace ou d'atteinte à l'unité nationale », déclare le président de la république, le Général Mamadi Doumbouya.