L’Union Sacrée traverse une zone de turbulence qui pourrait fragiliser son unité. Ce mercredi 15 janvier 2025, Ousmane Dady Camara, président de la Coalition pour une Paix Durable (COPAD), a annoncé lors d’un point de presse le retrait de sa structure de cette organisation sociopolitique.
Dans sa déclaration, il a justifié cette décision par des « agissements inexplicables du coordinateur » de l’Union Sacrée, qu’il accuse de manipulations nuisibles à la cohésion et aux objectifs de la coalition.
« Nous, la COPAD, vous informons que nous ne sommes plus membres de l’Union Sacrée. Le combat de la COPAD est pour le retour à l’ordre constitutionnel et pour une transition apaisée et inclusive. La COPAD ne pourrait s’inscrire dans une dynamique manipulatrice et machiavélique. Pour toutes ces raisons, la COPAD n’est plus membre de l’Union Sacrée », a-t-il déclaré.
Le président de la COPAD a également pointé du doigt le coordinateur de l’Union Sacrée, Ibrahima Sory Diallo, qu’il accuse d’être sous l’influence d’un homme politique en exil. Sans citer de nom, il a insinué que ce leader en question cherchait à manipuler l’organisation depuis l’étranger.
« Les agissements inexplicables du coordinateur, compte tenu des informations avérées sur son attitude et sa conduite vis-à-vis des membres de l’Union, montrent qu’il est à la solde d’un leader politique à l’extérieur, refusant de venir répondre à la justice de son pays. Ce dernier cherche à imposer une manipulation à distance », a ajouté Ousmane Dady Camara.
Le président de la COPAD a réaffirmé l’engagement de sa coalition envers des principes clairs : l’unité nationale, la paix, et une transition apaisée et inclusive. Il a également souligné son soutien aux actions du président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, qu’il considère en adéquation avec les aspirations de la COPAD.
« Nous décidons de quitter l’Union Sacrée parce que nos objectifs sont, entre autres, l’Unité nationale, la Paix, la réussite d’une transition apaisée et inclusive, et l’accompagnement des actions du Colonel Doumbouya », a-t-il conclu.
Ce départ, qui s’inscrit dans un contexte de tensions internes, suscite des interrogations sur l’avenir de l’Union Sacrée, un regroupement qui se voulait un moteur de cohésion dans cette période de transition. Reste à savoir si cette crise entraînera d’autres départs ou si la structure parviendra à surmonter ces dissensions.