L’artiste guinéen Singleton, poursuivi pour homicide involontaire à la suite d’un accident de la route ayant coûté la vie à une personne, se retrouve au cœur d’une procédure judiciaire aux enjeux considérables. L’affaire, instruite par le tribunal de première instance de Coyah, a connu un rebondissement majeur ce mardi, avec la formulation d’une demande de réparation chiffrée à 5 milliards de francs guinéens par la partie civile.
Lors de l’audience, les avocats de la famille de la victime ont plaidé pour une indemnisation qu’ils jugent proportionnelle à la gravité du préjudice subi. Selon eux, cette somme reflète à la fois les dommages matériels et le traumatisme moral engendrés par la perte d’un être cher.
« La douleur est incommensurable. La vie du défunt n’a pas de prix, mais la loi prévoit une réparation à la hauteur du dommage », a déclaré l’un des avocats de la partie civile, soulignant l’impact émotionnel sur les proches.
La défense de Singleton, quant à elle, a vivement contesté cette requête, la qualifiant de « disproportionnée et excessive ». Les avocats de l’artiste rappellent que l’accident n’était ni prémédité ni volontaire, et que leur client est profondément affecté par les circonstances du drame. Ils estiment que le montant réclamé dépasse largement la réalité des faits.
L’audience s’est déroulée dans un climat tendu, chaque camp défendant ardemment sa position. Une vidéo de surveillance, enregistrée peu avant l’accident, a été versée au dossier. Elle pourrait s’avérer déterminante pour reconstituer la chronologie des événements et établir les responsabilités.
Le juge est désormais appelé à se prononcer sur la recevabilité de la demande de dédommagement et sur son bien-fondé juridique. Une décision très attendue, tant par les parties impliquées que par l’opinion publique, qui suit de près cette affaire sensible.