La tension entre Israël et l’Iran continue de s’intensifier, cinq jours après le déclenchement d’une vaste offensive israélienne. Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin 2025, de violentes détonations ont été entendues à Tel-Aviv et à Jérusalem, tandis que les deux puissances rivales activaient une nouvelle fois leurs systèmes de défense anti-aérienne.
À Téhéran, une frappe israélienne a visé le siège de la radio-télévision publique iranienne (IRIB), interrompant brutalement la diffusion en direct. « Israël frappera le dictateur iranien partout où il se trouve », a martelé le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, à l’issue de cette attaque. De son côté, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a affirmé que l’élimination de l’ayatollah Ali Khamenei mettrait, selon lui, un terme au conflit entre les deux États.
En réponse, les autorités iraniennes ont réaffirmé leur détermination à poursuivre les bombardements sur le territoire israélien « aussi longtemps qu’il le faudra ».
Le bilan humain de ces affrontements est particulièrement lourd. En Iran, au moins 224 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles des dizaines de femmes et de nombreux enfants, selon le ministère iranien de la Santé. On recense également plus d’un millier de blessés. Trois membres du Croissant-Rouge iranien ont été tués lundi à Téhéran lors d’une intervention. En Israël, les autorités font état de 24 morts et de plusieurs centaines de blessés depuis le début des hostilités vendredi dernier.
La communauté internationale appelle à la désescalade, tandis que les craintes d’un embrasement régional généralisé se font de plus en plus vives.