L’histoire récente de la Guinée rappelle les ravages causés par les mouvements démagogiques de soutien. Dans un pays marqué par des décennies de dictature, un chômage massif, un système éducatif affaibli et un faible niveau de maturité citoyenne, le terrain reste propice à la démagogie, à la haine et à l’opportunisme.
Les tragiques événements du 1er décembre 2024, survenus au stade de N’zérékoré, semblent avoir provoqué une prise de conscience au sein des autorités de transition. Selon une communication officielle du gouvernement, l’utilisation de l’image et du nom du chef de la junte, le Général Mamadi Doumbouya, dans des activités publiques ou privées est désormais interdite sans autorisation préalable.
Cette mesure, bien que symbolique et insuffisante pour certains, marque une reconnaissance implicite du danger que représente le culte de la personnalité. Elle constitue également une réponse aux critiques répétées contre les réseaux d'opportunistes qui exploitent l'image du leader pour leurs propres intérêts.
Pour garantir la réussite de la transition, il est impératif de démanteler ces réseaux d'escroquerie et de manipulation. Ces pratiques nuisent non seulement à l’image des autorités actuelles, mais aussi à la cohésion nationale et aux aspirations démocratiques de la Guinée.
L’objectif reste clair : chaque citoyen doit contribuer à la réussite de cette transition, en fonction de ses moyens et de ses idées, dans l’intérêt supérieur de la nation.
Notre pays – Notre combat – Notre avenir.
Aliou BAH