La mission de médiation déployée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Bissau a quitté précipitamment le pays le 1er mars, suite à des tensions avec le président Umaro Sissoco Embalo. Cette mission, chargée de faciliter un dialogue politique en vue d’élections inclusives et pacifiques en 2025, a été contrainte de partir après avoir été menacée d’expulsion par le chef de l’État.
La mission de médiation dépêchée à Bissau par la CEDEAO pour désamorcer la crise politique en vue de trouver un consensus pour la tenue d’élections inclusives et pacifiques en 2025, a dû quitter le pays en urgence.
Les émissaires de l’organisation régionale ont été sommés de plier bagages au risque de se faire « expulser ». C’est du moins ce que l’on a appris dans un communiqué signé le 1er mars par le chef de mission, l’Ambassadeur Bagudu HIRSE.
« La Mission a quitté Bissau le 1er mars au petit matin, à la suite des menaces d’expulsion proférées par S.E. Umaro Sissoco EMBALO », mentionne le communiqué du diplomate.
Le document ajoute que la Mission présentera son rapport au Président de la Commission de la CEDEAO, y compris sa proposition sur la façon de trouver une feuille de route consensuelle pour la conduite d’élections inclusives et pacifiques en 2025.
En attendant, la mission de la Cedeao Mission appelle toutes les parties prenantes et les citoyens à rester calmes et à maintenir la paix et la tranquillité dans le pays.