Le gouvernement guinéen a exprimé sa profonde consternation suite à un crime odieux mêlant viol et meurtre perpétré sur une mineure dans la préfecture de Dubréka. La victime, Aïcha Bah, une élève de 8 ans en classe de 4e année, a été retrouvée sans vie dans les toilettes d’une école franco-arabe située dans le quartier Dondolikhouré, dans la commune de Kagbélen.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement a fermement condamné ce crime qualifié de "crapuleux", soulignant que rien ne saurait justifier un tel acte. « La vie humaine étant sacrée, chacun a l’obligation impérieuse de la préserver à tout prix », a rappelé l’exécutif.
Face à ce drame inhumain, qui intervient à quelques jours du lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le gouvernement a annoncé trois mesures majeures :
Saisine judiciaire immédiate : Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dubréka a été saisi. Une enquête a été ouverte pour identifier, arrêter et traduire en justice les auteurs de ce crime.
Durcissement de la politique pénale : Le gouvernement prévoit de renforcer les dispositions judiciaires pour interdire toute circonstance atténuante en faveur des auteurs ou complices de viols.
Intensification des campagnes de sensibilisation : Des actions seront menées pour mieux faire connaître les dispositions légales et réglementaires sur les violences sexuelles et encourager une tolérance zéro envers ces actes.
Une forte délégation gouvernementale s’est rendue auprès de la famille de la victime pour exprimer ses condoléances et manifester la solidarité de la nation. Cette démarche a été saluée par les proches, les autorités locales et la communauté.
Le gouvernement a appelé la population à coopérer pleinement avec les services de sécurité et de justice pour identifier les coupables. Il a réaffirmé son engagement à intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre et à éradiquer les actes criminels visant les plus vulnérables, notamment les enfants.
Cette tragédie relance le débat sur la nécessité d’une justice stricte et d’un renforcement des actions préventives pour protéger les droits des femmes et des enfants en Guinée.
Le Gouvernement