Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a lancé ce lundi à Coléah, dans la commune de Matam, la troisième session du Conseil de Discipline pour l'année 2024. Cette session, qui s’étendra sur trois jours, se penchera sur quatre dossiers impliquant des agents de police et de la protection civile.
Le président du Conseil de Discipline, Kalifa Camara, a rappelé que les agents de police et de la protection civile sont soumis à un cadre rigoureux de règles et d’obligations. Toute violation de ces règles constitue une faute passible de sanctions disciplinaires. Il a assuré que le Conseil agit également comme un organe protecteur pour blanchir les agents injustement accusés devant l’Inspection Générale.
« Les sanctions proposées seront proportionnées aux fautes commises, dans un esprit de justice et d’équité », a-t-il affirmé.
De son côté, l’inspecteur général adjoint de la protection civile, le commissaire Hamady Diakité, a précisé que le Conseil de Discipline est un organe consultatif, et non judiciaire. Ses propositions sont soumises à l’appréciation du ministre de la Sécurité, qui décide des sanctions à appliquer.
Le Conseil de Discipline joue un rôle crucial dans la gestion des bavures policières et la protection des droits des citoyens. En rétablissant l’ordre et en corrigeant les dérives, il vise à renforcer la confiance entre les forces de sécurité et les populations.
AGP