Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 19 mai, le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a annoncé le financement intégral des frais de santé pour 1 100 artistes et professionnels de la culture, sans impact sur leurs droits d’auteur ou leurs revenus personnels. Une première étape saluée comme un « bouclier social » pour le secteur.
Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, a précisé que cette mesure s’appuie sur des fonds issus de la rémunération pour copie privée, de la reprographie et des droits d’importation de supports, collectés conformément aux lois en vigueur.
« Ces ressources, allouées à l’assistance sociale, permettent une prise en charge totale sans ponctionner les droits d’auteur ni les salaires », a-t-il souligné.
Grâce à un partenariat avec la société d’assurance NSIA, les bénéficiaires de la carte d’assurance auront accès à :
- Consultations médicales gratuites (médecins généralistes et spécialistes).
- Médicaments prescrits intégralement remboursés.
- Hospitalisation (chirurgie, séjours, soins).
- Analyses biologiques et imagerie médicale (radiologie, tests).
- Soins optiques (consultations ophtalmologiques, lunettes).
- Soins dentaires essentiels (consultations, traitements, prothèses).
« Le détenteur de la carte ne paie pas un centime. Cette couverture brise les barrières financières pour garantir leur bien-être », a insisté le ministre.
Les 1 100 artistes concernés peuvent désormais accéder aux soins sans avance de frais, une avancée majeure pour un secteur souvent fragilisé. Le ministère envisage d’étendre le dispositif, affirmant son engagement en faveur de la protection sociale des créateurs.
Alseny Dine CAMARA