Le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, dirigé par Moussa Moïse Sylla, a procédé ce vendredi 30 mai 2025 à la remise officielle d'instruments de musique aux grands orchestres nationaux. Cette initiative vise à améliorer les conditions de travail et de création des artistes musiciens du pays.
La cérémonie, empreinte de solennité et d’émotion, s’est tenue en présence du ministre des Affaires étrangères, de celui des Sports et de la Jeunesse, ainsi que de plusieurs préfets et représentants d’artistes venus des différentes régions.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre Moussa Moïse Sylla a salué la résilience et l’engagement des artistes guinéens. « Cette grande cérémonie qui nous réunit aujourd’hui n’est pas une simple remise d’instruments. Ce n’est pas un geste banal, ni un événement ponctuel. Elle symbolise, dans toute sa portée, le réveil profond de notre patrimoine musical, la réhabilitation de nos récits, la réinvention de nos imaginaires et la reconquête de notre fierté culturelle », a-t-il déclaré avec ferveur.
Il a poursuivi en soulignant la dimension symbolique de ces dotations : « Dans chaque guitare remise aujourd’hui, dans chaque djembé, dans chaque corde de kora pincée ou de balafon frappée, c’est une partie de l’âme guinéenne qui reprend vie. » Le ministre a également annoncé la remise de kits audiovisuels à des troupes de cinéma populaire, soulignant l’importance du septième art comme miroir de la société, outil d’éducation, et vecteur de paix et de cohésion sociale.
Dans la continuité de son discours, Moussa Moïse Sylla a affirmé la volonté du gouvernement de faire de la culture un pilier stratégique du développement national. « Nous refusons que notre pays demeure un simple réceptacle d’influences extérieures. La place centrale accordée aujourd’hui à la culture dans nos politiques publiques s’inscrit dans une dynamique mondiale et continentale, appuyée par des instruments juridiques de référence », a-t-il rappelé, citant notamment la Convention de 2005 de l’UNESCO, l’Agenda 2030 des Nations Unies, et la Charte de la Renaissance culturelle africaine de l’Union africaine.
Il a conclu en réaffirmant l’engagement du gouvernement à poursuivre ses efforts bien au-delà des formations orchestrales, dans une vision globale de développement culturel inclusif et durable.
