Autrefois connu sous le nom de Sokourala, le pont métallique de Faranah s’apprête à faire peau neuve. Entièrement financé par le gouvernement japonais, le projet de reconstruction vise à remplacer l’ancien ouvrage, situé à l’entrée de la ville. Une initiative accueillie comme un véritable soulagement par les habitants de la préfecture.
« Ce pont a été le théâtre de nombreuses souffrances. Plusieurs accidents, parfois mortels, s’y sont produits. Nous avons lancé plusieurs appels au gouvernement. Le préfet a transmis l’information au gouverneur, qui l’a ensuite fait remonter aux autorités nationales. Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater que notre message a été entendu et qu’un nouveau pont va enfin voir le jour »,
témoigne Kerfala Faro, président des syndicats de Faranah.
Situé sur la route nationale n°2, le nouvel ouvrage facilitera la circulation des personnes et des marchandises, renforçant ainsi les échanges entre la Guinée et les pays voisins.
« Cela change tout. Autrefois, les camions venant de Conakry et se rendant vers Guékédou, Kissidougou, Abidjan ou le Libéria éprouvaient d’énormes difficultés à traverser, surtout lorsqu’il s’agissait d’engins lourds. Certains devaient même faire demi-tour pour emprunter d’autres axes. Grâce à ce nouveau pont, la circulation sera plus fluide et les transporteurs pourront exercer leur métier dans de meilleures conditions »,
a ajouté Kerfala Faro.
Au-delà de la simple reconstruction, ce projet représente un symbole d’espoir et de développement pour Faranah. Il contribuera à stimuler les échanges économiques, raccourcir les distances entre les régions et améliorer la mobilité des citoyens sur l’ensemble du territoire national.
 
                         
     
                 
                             
         
         
         
         
        