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Victime d'un Accident de la Circulation : Fatoumata Kandou Lance un Appel à l'Aide pour une Opération de 50 Millions GNF

Victime d'un Accident de la Circulation : Fatoumata Kandou Lance un Appel à l'Aide pour une Opération de 50 Millions GNF

Dans le silence angoissant, Fatoumata Kandou, assise sur sa véranda, contemple ses cannes avec amertume. Un accident de moto a bouleversé son quotidien, la confinant à une immobilité forcée due à une fracture au pied. Depuis un an et demi, les cannes sont devenues ses compagnes, un fardeau qui l'empêche d'accomplir les tâches les plus simples.

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Autrefois dynamique et active dans la vente de poissons, Fatoumata Kandou se retrouve aujourd'hui face à une réalité bien différente. Entre douleurs lancinantes, nuits agîtées et frustration, son moral est mis à rude épreuve. « Cet accident m’est arrivé alors que je vendais du poisson. Un jour, je revenais de Matoto après avoir acheté mes marchandises. Faute de véhicule, j’ai emprunté une moto. Arrivée à la colline de Dabompa Tamisso, notre moto a perdu l’équilibre et nous sommes tombés. Comme ce n’était pas trop grave, je n’ai pas tenu compte du choc et j’ai continué mes activités », explique-t-elle.
Cependant, les jours suivants ne furent plus paisibles pour cette mère de cinq enfants. « Deux à trois mois plus tard, j’ai commencé à ressentir des douleurs, mais je ne pensais pas que l’accident en était la cause. J’ai fait quelques soins, mais les douleurs persistaient. Je suis alors retournée dans ma ville, à Boké. Après plusieurs consultations à Kamsar, les résultats de la radiographie ont révélé que mon pied avait subi un dommage sérieux. Un os manquait et une intervention chirurgicale était nécessaire », poursuit-elle.

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Au-delà de la souffrance physique, c’est le coût financier des soins qui inquiète le plus Fatoumata Kandou. Les montants astronomiques réclamés pour l’opération dépassent largement ses moyens. « On m’a orientée vers l’hôpital sino-guinéen, mais je n’avais pas les moyens. Alors, on m’a dirigée vers un centre à Coleah, où on m’a annoncé un coût de 45 millions de GNF pour l’opération. Le docteur Bah, qui y travaille, est aussi à Ignace-Deen. À Ignace-Deen, ils m’ont dit que le coût serait de 39 millions de GNF pour les soins étatiques, sans compter les dépenses préparatoires. Au Sino-Guinéen, c’était 40 millions. Enfin, un spécialiste des fractures à Kagbén a également estimé le coût à 50 millions de GNF », détaille-t-elle.
Depuis le décès de son mari en 2009, Fatoumata Kandou assume seule la responsabilité de ses enfants. Aujourd’hui, immobilisée, elle lance un appel à l’aide.
« Je demande à l’État et aux personnes de bonne volonté de m’aider à recevoir les soins nécessaires. Ni mes enfants ni ma famille au village n’ont les moyens de payer une telle somme. Je sollicite l’aide du président Mamadi Doumbouya et de toute personne pouvant contribuer à me sortir de cette souffrance », implore-t-elle.
Chaque don, aussi modeste soit-il, pourra l’aider à surmonter cette épreuve et à retrouver espoir.
Pour toute personne désirant apporter une aide, sa fille aînée, M'mahawa Marena, met à disposition les coordonnées suivantes : +224 611-86-38-28 ou +224 623-14-54-50.