L’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Charles Wright, est sorti de sa réserve ce samedi pour réagir à la mort tragique de Mohamed Traoré, sexagénaire décédé dans un accident de circulation survenu le jeudi 27 août dans la préfecture de Coyah. À travers une publication sur sa page Facebook, l’ex-garde des Sceaux a exprimé son indignation et sa profonde tristesse face à ce drame qui suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique.
Selon plusieurs témoignages relayés sur les réseaux sociaux, l’accident aurait été provoqué par le véhicule de l'artiste Seydouba Bangoura, alias Singleton. D’après les mêmes sources, ce dernier ne se serait pas arrêté pour porter secours à la victime après l’impact, un comportement que Charles Wright qualifie d’« inacceptable » et contraire « au respect de la dignité humaine et au caractère sacré de la vie ».
Tout en rappelant que la présomption d’innocence demeure de mise, l’ancien ministre a insisté sur la nécessité d’une enquête rigoureuse afin d’établir les responsabilités. Il s’est appuyé sur l’article 217 du Code pénal guinéen, qui prévoit des peines de prison contre tout conducteur reconnu coupable d’homicide involontaire résultant d’une imprudence, d’une inattention ou d’un manquement à une obligation légale de sécurité.
« La responsabilité pénale étant personnelle et individuelle, nul ne doit être au-dessus de la loi », a-t-il souligné, avant d’en appeler à l’action des autorités judiciaires compétentes pour garantir un procès juste et équitable. Pour Charles Wright, seule la justice peut faire la lumière sur ce drame et rendre aux ayants droit de Mohamed Traoré l’hommage de la vérité et du droit.