Alors que les acteurs du football dans d'autres pays s’unissent pour développer ce sport, la Guinée semble s’enliser dans ses vieilles habitudes. Quand cette situation prendra-t-elle fin ? Seul Dieu semble connaître la réponse, tant les récents événements témoignent d’un chaos persistant.
Le pays, déjà confronté à de multiples défis, voit son football miné par des scandales et des décisions controversées. L’exemple le plus frappant reste l’injustice subie par le Syli national des moins de 17 ans, disqualifié des éliminatoires au Sénégal par l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA). Une institution perçue par beaucoup comme corrompue et manipulée par des intérêts financiers obscurs.
Dans le même temps, l’équipe nationale senior, bien engagée dans les éliminatoires de la CAN, a été confrontée à des adversaires prêts à tout pour se qualifier, quitte à enfreindre les règles. Un exemple flagrant a été la modification controversée de l’horaire du match Guinée-Tanzanie, avancé à 16h locales (13h heure de Conakry), en violation des règlements officiels. Malgré des preuves évidentes de manœuvres anti-sportives, la Confédération africaine de football (CAF) a semblé céder aux pressions tanzaniennes.
Ces incidents révèlent un besoin urgent pour la Guinée de se relever et de lutter contre ces pratiques qui ternissent l’image du pays. Mais au lieu de se mobiliser, certains acteurs du football guinéen semblent davantage préoccupés par des querelles internes. Les anciens dirigeants de la Fédération guinéenne de football, désormais en retrait, se livrent à des attaques contre l’actuelle équipe dirigeante, cherchant à discréditer son bilan auprès des nouvelles autorités.
Ces campagnes de déstabilisation, bien que connues de tous, ne profitent à personne. Elles véhiculent une image négative de la Guinée à l’international, notamment sur les réseaux sociaux, où les accusations et les informations inventées sont diffusées sans retenue. Ce climat délétère détourne les efforts qui pourraient être consacrés au développement du football et des infrastructures sportives du pays.
Pourtant, il y a quelques mois à peine, les acteurs du football guinéen affichaient une unité rare, se mobilisant ensemble à l’international derrière le Syli national. Cette image d’unité, impulsée par le président actuel de la Fédération guinéenne de football, avait suscité fierté et espoir. Pourquoi ne pas s’en inspirer aujourd’hui pour affronter les défis du football guinéen ?
Au lieu de critiquer ou de dénigrer systématiquement les dirigeants actuels, il est impératif de se concentrer sur l’essentiel : la construction et la modernisation des infrastructures sportives. C’est là que réside la véritable clé pour hisser le football guinéen au niveau des standards internationaux.
Ensemble, dépassons les querelles inutiles pour offrir au sport roi de la Guinée l’avenir qu’il mérite.
