À l’approche de l’élection présidentielle de 2026, seize partis politiques réunis au sein de l’Opposition politique congolaise (OPC), dite opposition constitutionnelle, ont publié un manifeste pour exprimer leurs revendications en matière de gouvernance électorale. Ce document a été rendu public sous la houlette de Pascal Tsaty Mabiala, chef de file de l’opposition.
Parmi les principales demandes figurent :
La réécriture de la loi électorale, la refonte du fichier électoral, le recensement biométrique et la distribution de cartes d’électeurs biométriques, un découpage électoral plus équitable, le renforcement de la lutte contre la fraude et la corruption électorales, la baisse des montants de cautionnement aux différentes élections, l’adoption d’une loi plafonnant les dépenses de campagne, la suppression du vote anticipé des forces de sécurité, et l’indépendance totale de la Commission électorale indépendante.
L’OPC insiste également sur le respect strict des libertés fondamentales : liberté de circulation sur l’ensemble du territoire, liberté d’expression, égal accès aux médias publics, liberté de réunion et de manifestation, ainsi qu’un traitement équitable au sein des institutions.
Se présentant comme une alternative crédible au pouvoir en place, les partis membres de l’OPC affirment leur volonté de renforcer la cohésion de l’opposition, d’exercer pleinement leurs prérogatives constitutionnelles et de contribuer à la consolidation de la paix et de la démocratie au Congo.