Le ministre des Sports du Congo, Hugues Ngouelondélé, a tenu un point de presse le 10 février à Brazzaville sur la suspension de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) par la FIFA. Il a souligné la nécessité de dialoguer avec l’instance mondiale tout en mettant l’accent sur une réorganisation en profondeur du football congolais.
Pour le ministre, cette sanction doit être perçue comme une opportunité de réforme. Il estime que les difficultés du football national, marquées par la corruption et une gestion inefficace, ont affaibli les performances du championnat et de l’équipe nationale. Comparant la situation actuelle à 1968, lorsqu’une pause stratégique avait conduit à la victoire de la CAN 1972, il prône un recul temporaire pour repartir sur des bases saines.
Ngouelondélé a insisté sur le fait que le Congo cherche des compromis avec la FIFA sans transiger sur ses principes. Il a rappelé que la gestion du football incombe aux fédérations, sous délégation de l’État, et que les mauvaises performances récentes nécessitent une refonte de la gouvernance. Il a annoncé une série de consultations avec les acteurs du football congolais pour identifier les causes profondes de cette crise et poser les bases d’une relance durable.
