Ce qui arrive aujourd’hui à l’humanité prouve que nous n’avons pas encore quitté l’ère du primitif. Aucune véritable amélioration chez l’homme, du moins pas dans la manière de résoudre les crises et les guerres. Les consciences restent figées, et les dirigeants du monde en donnent la preuve par leur façon de gérer les conflits.
Sinon, comment comprendre que l’État d’Israël réclame la libération de centaines de personnes tout en refusant un cessez-le-feu, alors que des milliers d’êtres humains périssent, que d’autres sont déplacés, et que les hôpitaux manquent cruellement de moyens pour sauver des vies ? Peut-on encore parler d’une évolution de conscience depuis les deux guerres mondiales ?
Et ce n’est pas tout : pendant que l’Ukraine refuse de céder une partie de son territoire, près de la moitié du pays suffoque sous les frappes russes. Les pourparlers et les négociations ne sont-ils pas censés éviter ces bains de sang ?
Les questions sont connues de tous, mais les réponses, elles, restent volontairement ignorées. On cherche des poux sur des crânes rasés. Pour défendre les intérêts des uns et des autres, on entretient cette manière inhumaine de "régler" les choses. Si ce ne sont pas les États-Unis qui soutiennent la Russie, c’est la France qui justifie la résistance ukrainienne. Quelle ironie ! Alors qu’on clame haut et fort le respect de l’intégrité des territoires, certaines puissances se permettent d’écraser celles qu’elles jugent plus faibles.
Jusqu’où irons-nous avec ces absurdités ? Pourquoi, quand il s’agit de coups d’État en Afrique, on impose aussitôt sanctions, embargos et autres punitions collectives aux populations, mais lorsque l’Occident est impliqué, les mêmes principes deviennent optionnels ?
Ne peut-on donc pas faire une prise de conscience généralisée? En tout cas, ces crise persistantes rendent la vie insupportable pour les paisibles populations. À méditer.