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Convoqué à la CRIEF, Dr Ousmane Kaba crie au complot : « Il s’agit d’une manœuvre orchestrée par certains journalistes... »

Convoqué à la CRIEF, Dr Ousmane Kaba crie au complot : « Il s’agit d’une manœuvre orchestrée par certains journalistes... »

Convoqué à la CRIEF le 20 janvier prochain avec d'autres anciens ministres des régimes du général Lansana Conté et d'Alpha Condé, Dr Ousmane Kaba, ministre des Finances à l'époque, a réagi ce samedi 18 janvier pour clarifier les faits et dénoncer ce qu’il qualifie d’attaques visant à ternir sa réputation. 
 
L’ancien ministre précise que l’affaire remonte à près de 30 ans, à une période où il exerçait brièvement les fonctions de ministre des Finances. Les faits concernent des relations entre des entrepreneurs guinéens et chinois d’une part, et le Ministère de la Pêche d’autre part, sous le gouvernement de Sydia Touré et Lansana Conté.  

Convoqué il y a quelques mois par l’Office de Répression des Délits Économiques et Financiers (ORDEF) en qualité de témoin, l’ex-ministre s’étonne de son implication dans cette affaire. « Je n’avais jamais entendu parler ni de la société incriminée, ni de son promoteur », affirme-t-il, avant de souligner que le protocole financier évoqué ne lui a jamais été soumis, ni encore moins signé par lui.

Il dénonce avec fermeté les informations diffusées sur certains médias et réseaux sociaux, les qualifiant de complot visant à salir sa réputation. « Il est évident que cette affaire ne me concerne absolument pas », insiste-t-il, appelant les auteurs de ces accusations à plus de responsabilité.

Tout en écartant toute implication des autorités judiciaires ou du pouvoir en place dans ce qu’il qualifie de manœuvres, l’ancien ministre pointe du doigt « certains journalistes ». Selon lui, ces derniers chercheraient, pour des raisons politiques, à nuire à son image.  

Dans un contexte où les accusations et rumeurs peuvent rapidement se propager sur la toile, cette mise au point vise à rétablir la vérité et à dissiper les doutes. « Ma conscience est tranquille », conclut-il, tout en appelant à une presse plus éthique et respectueuse des faits.