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Kabinet Sylla, surnommé « Bill Gates », confronté à de graves accusations financières et économiques

Kabinet Sylla, surnommé « Bill Gates », confronté à de graves accusations financières et économiques

Kabinet Sylla, surnommé « Bill Gates », ainsi que la représentante légale des entités Djoma, comparaissent devant la Chambre de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour une série d’infractions financières et économiques graves. Les accusations portées contre eux incluent notamment la corruption dans le secteur privé, le détournement de fonds publics, l’utilisation de faux en écriture publique, le vol en bande organisée, le recel de fonds publics, l’enrichissement illicite, la concussion, l’abus d’autorité, le blanchiment de capitaux et la complicité.

Ce mardi 11 mars 2025, les deux prévenus ont comparu devant la chambre spéciale de contrôle de l’instruction. Cependant, contrairement aux attentes, la presse n’a pas été autorisée à assister aux débats. Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de la défense ont invoqué l’article 305, alinéa 1er, du code de procédure pénale, demandant que les débats se déroulent à huis clos afin de préserver le secret de l’instruction. Bien que le ministère public et les représentants de l’État se soient opposés à cette requête, la chambre spéciale a finalement décidé d’exclure le public et les journalistes, arguant que l’affaire, toujours en phase d’instruction, devait maintenir son caractère confidentiel.

Cette décision a accru l’opacité entourant cette affaire complexe, alimentant les spéculations sur ses potentielles répercussions politiques et économiques. Les observateurs s’interrogent sur les implications de ce procès, qui implique des figures influentes et des montants financiers considérables, dans un contexte où la lutte contre la corruption reste un enjeu majeur.