Chargement...

La Guinée à l’heure des choix : élections confirmées, candidature présidentielle en suspens

La Guinée à l’heure des choix : élections confirmées, candidature présidentielle en suspens

Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a pris la parole ce mercredi 24 septembre, devant la presse afin de réaffirmer la position du gouvernement sur le calendrier électoral. Il a assuré que les scrutins législatifs et présidentiels prévus pour 2025 auront bel et bien lieu, conformément à l’engagement exprimé par le chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya, lors de son message de Nouvel An.

« Comme vous le savez, le Président de la République avait déjà indiqué dès le début de l’année 2025 que cette année serait électorale. Le référendum constitutionnel, qui vient de se tenir, en est la première étape. Nous l’avons franchie avec succès. Les élections sont donc programmées pour cette année, Inch’Allah », a déclaré le chef du gouvernement.

Cependant, au-delà de l’annonce du calendrier, un sujet continue de dominer les débats dans l’opinion publique, les milieux politiques et les médias : le président de la transition sera-t-il candidat à la prochaine présidentielle ?

Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, approuvée à près de 90 % des suffrages selon les résultats provisoires, les interrogations se multiplient autour des intentions du Général Mamadi Doumbouya. Pour l’heure, l’intéressé n’a donné aucune indication claire, ni en faveur ni contre une éventuelle candidature.

Pourtant, la Charte de la transition, qu’il avait signée et jurée de respecter, semble apporter une réponse sans équivoque. Son article 46 stipule en effet :

« Le Président et les membres du Comité National du Rassemblement pour le Développement ne peuvent faire acte de candidature ni aux élections nationales ni aux élections locales qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition. »

Dans l’attente d’une clarification officielle, la Guinée aborde une étape cruciale de son processus de retour à l’ordre constitutionnel, suspendue à la question centrale du devenir politique de son président de transition.