Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et angolais João Manuel Gonçalves Lourenço ont exprimé, dimanche à Brazzaville, leur « profonde préoccupation » face à la poursuite des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté l’ACP, citant l’Agence Chine Nouvelle.
La persistance des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de susciter l’inquiétude de ses voisins. À Brazzaville, les présidents Denis Sassou Nguesso et João Lourenço ont tiré la sonnette d’alarme, exhortant les parties à privilégier le dialogue et à redoubler d’efforts pour une résolution durable du conflit. « Les deux présidents ont manifesté leur vive inquiétude quant à la persistance des affrontements à l’est de la RDC, malgré le cessez-le-feu signé le 4 août 2024 et les multiples rencontres entre les délégations de la RDC et du Rwanda », a indiqué la source.
Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la visite de travail effectuée par le président Lourenço à Brazzaville du 11 au 12 janvier, les deux chefs d’État ont appelé les parties impliquées à maintenir et à renforcer les initiatives favorisant le dialogue, tout en soutenant les efforts de médiation en cours.
Par ailleurs, les deux dirigeants ont exprimé leur inquiétude face à la dégradation de la situation humanitaire dans l’est de la RDC. Ils ont exhorté la communauté internationale à intensifier son assistance en faveur des réfugiés et des personnes déplacées internes.
Le président Lourenço, qui agit en tant que médiateur de l’Union africaine dans la crise de l’est de la RDC, est arrivé à Brazzaville samedi soir et a regagné l’Angola dimanche matin.
En parallèle, le ministère angolais de la Santé a annoncé, samedi, avoir recensé un total de 170 cas de choléra, dont 15 décès, à la date du 11 janvier.
Au cours des dernières 24 heures, trois décès et 51 nouveaux cas ont été signalés. L’épidémie, initialement localisée, s’est désormais étendue à deux nouvelles municipalités de la province de Luanda, la capitale.
Des mesures d’urgence ont été déployées à l’échelle nationale pour contenir l’épidémie, qui s’aggrave depuis la détection du premier cas confirmé, le mardi précédent.
ACP/JF