Créé le 18 septembre dernier, l’Observatoire National Autonome des Supervisions du Référendum Constitutionnel (ONASUR) s’est présenté ce samedi devant la presse nationale et internationale. À travers cette première rencontre, la nouvelle institution a défini les contours de sa mission et réaffirmé sa détermination à garantir la transparence et l’équité lors du scrutin référendaire prévu pour ce dimanche 21 septembre.
Dr Sékou Koureissy Condé, président de l’ONASUR, a tenu à clarifier le rôle de l’institution :
« Nous ne sommes pas là pour dire comment le vote ou le processus électoral sera mené au plan opérationnel ou technique. Notre responsabilité est de le surveiller et d’en rendre compte après », a-t-il expliqué.

Le président a insisté sur la double casquette de l’Observatoire : l’observation et la supervision.
L’observation, selon lui, consiste à suivre et évaluer le processus électoral jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.
La supervision, quant à elle, porte sur l’identification des difficultés rencontrées, leur analyse et leur consignation dans des rapports, en tenant compte des principes de transparence, d’équité et de régularité.
Dr Condé a également souligné que l’ONASUR n’a pas vocation à s’immiscer dans l’organisation du scrutin :
« Nous ne nous impliquons pas dans l’exercice du vote. Mais nos observateurs utiliseront le téléphone, les photos, les caméras, les témoignages, tous les moyens nécessaires pour rendre compte à la Guinée », a-t-il précisé, avant d’ajouter :
« Notre mission, c’est de dire voilà ce qui s’est passé, voilà le nombre d’incidents signalés, dans quelles conditions et dans quels contextes le vote a eu lieu. Nous ne sommes pas des juges ni des commissaires. »
Enfin, le président de l’ONASUR a lancé un appel à l’accompagnement des médias et des citoyens, rappelant que la réussite de leur mission dépend largement de la qualité des informations qui leur seront remontées.
À quelques heures d’un scrutin crucial, l’institution se dit prête à jouer pleinement son rôle, afin de rassurer l’opinion publique sur la régularité du processus référendaire et sur l’intégrité du verdict qui en sortira.