Sur sa page Facebook, l'ancien ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a tenu à démentir catégoriquement les rumeurs faisant état de son arrestation suite à une prétendue affaire d’enregistrement du chef de l'État.
Après deux mois de silence, loin des projecteurs et des réseaux sociaux, Charles Wright a brisé le silence pour dénoncer une "manipulation orchestrée" par ce qu’il qualifie d’« individus malintentionnés ». Ces derniers, selon lui, auraient tenté de lui attribuer un enregistrement clandestin de Son Excellence le Président de la République, avec qui il affirme entretenir des « rapports de confiance, de sincérité et de loyauté sans faille ».
« Ces informations sont purement et simplement fausses », assure-t-il dans une déclaration transmise ce lundi. Il en profite pour rassurer sa famille, ses avocats et ses proches, « inquiets depuis la circulation de ces fausses nouvelles », et annonce qu’il engagera des actions judiciaires contre les auteurs de ce qu’il considère comme une campagne de désinformation.
Ce nouvel épisode relance les spéculations autour de la relation entre l’ex-garde des Sceaux et le sommet de l'État, dans un contexte politique où les alliances semblent de plus en plus fragiles et scrutées. Mais pour Charles Wright, la ligne est claire : « J’ai la conscience tranquille », dit-il, réaffirmant sa fidélité et son engagement vis-à-vis du chef de l’État.
En guise de conclusion, celui qui fut l’un des visages les plus médiatiques du gouvernement laisse transparaître une dimension spirituelle à son combat : « Le dernier mot reviendra toujours à Allah, le Maître de l’univers ».